A la fin du XVIIe siècle, Dijon est encore une petite ville enserrée dans ses remparts, et dans la plaine sableuse au sud, il n’y a que des jardins et des champs.

Vers 1670, le prince de Condé décide la création du parc de la Colombière, et permet aux Dijonnais de s’y promener.
En 1671, les édiles dijonnais décident de créer une avenue pour conduire de la porte Saint-Pierre (près de l’actuelle place Wilson) à l’entrée du parc de la Colombière.
Cette voie nouvelle bouleverse complètement la topographie de la plaine. Cette allée de prestige,  la « plus belle de mon royaume » disait Louis XIV, fut au long des siècles le siège des fêtes et réjouissances.

Jusqu’à la première moitié du XIXe siècle, l’urbanisation fut pratiquement inexistante sur les Allées, d’autant plus que leur statut de domaine privé de la Ville était contraignant pour les riverains.
La prospérité vient à Dijon avec l’arrivée du chemin de fer, en 1851, et sur les Allées se construisent alors les belles villas bourgeoises qui font son charme actuel.

Le site des Allées est classé monument historique en 1938.

Après la mort du Général de Gaulle, en 1970, le cours s’appelle désormais Cours Général de Gaulle de la place Wilson au monument aux morts, alors que la deuxième partie conserve le nom de Cours du Parc.
Dans les années 1980, des immeubles de standing remplissent les terrains inoccupés, au risque de détruire quelques villas. Le plan d’occupation des sols est alors modifié dans un souci de préservation du patrimoine. Certaines maisons anciennes sont ainsi « protégées ».

L’avenir nous dira l’orientation décidée par nos Ediles actuels…
Urbanisation, densification, parcellisation, promotions immobilières … ?